La LO est l’organisation de travailleurs la plus importante et la plus influente de Norvège. Elle compte environ 950 000 adhérents syndiqués dans les différentes fédérations affiliées à la LO. Les femmes représentent 50 % de l’effectif syndical affilié à la LO, et dans certaines fédérations, elles représentent usqu’aux trois-quarts des membres.
Voici 21 raisons pour devenir membre de la LO:
La loi vous confre un certain nombre de droits en tant qu’employŽ. Mais si
vous tes en plus syndiquŽ, vous obtenez beaucoup d’autres droits en plus de
ceux prŽvus par la loi, et vous obtenez souvent un salaire plus ŽlevŽ. En tant
que syndiquŽ vous faites bloc avec beaucoup d’autres travailleurs et vous
contribuerez aux efforts pour garantir ˆ tout le monde des droits et de
conditions de travail convenables.
Voici les avantages que vous offrent les conventions collectives et
l’accord-cadre:
• Salaires et heures supplémentaires conventionnels
• Indemnité pour horaires pénibles
• Horaires de travail conventionnels
• Préretraite conventionnelle (AFP)
• Droit à des congés pour convenances personnelles
• Droit à des congés d’études
• Droit à des congés annuels plus longs et des indemnités de congés plus
élevées
• Soutien en cas de grèves et de lockout
• Conseils gratuits donnés par des délégués syndicaux
• Conseils juridiques gratuits en cas de conflit du travail Possibilité
d’avoir une influence sur votre propre situation de travail Influence sur les
conditions de travail et le salaire
• Magazine syndical gratuit Possibilité de faire une demande de bourse
d’études à la LO
• Avantages LOfaveur (www.lofavor.no)
• Assurance de biens immobiliers et mobiliers
• Assurance en cas d’invalidié et de décès
• Assurance contre les accidents de travail
• Cours gratuits de formation de délégués syndicaux Rabais sur les voyages,
les séours dans des chalets et des lieux de vacances
• Et surtout: le soutien de la LO!
La loi et les droits
EST-CE QUE J’AI DROIT À UN SALAIRE ÉLEVÉ?
n Norvège, il n’y a pas de salaire minimum garanti. En principe, c’est à vous et votre
employeur de vous mettre d’accord sur le salaire. Mais si vous êtes membres de
la LO, vous pouvez vous prévaloir de la convention collective, qui vous
garantit un salaire décent. La convention collective est un accord conclu entre
une organisation de travailleurs et l’employeur concernant le niveau des
salaires et d’autres conditions de travail. Si vous n’êtes pas membre d’un
syndicat, vous n’êtes couvert par aucune disposition qui réglemente votre
niveau de salaire.
Un salaire implique plus qu’une simple rémunération à l’heure. Veillez à ce
que vous soyez payé pour les heures supplémentaires, le travail de nuit ou de
week-end. Si vous êtes syndiqué à la LO et travaillez dans une entreprise
couverte par une convention collective, vous avez droit à une rémunération
supplémentaire pour ce type de travail.
FORMATION
L’employeur a l’obligation de vous donner une formation suffisante pour vous
permettre d’effectuer sans problème le travail pour lequel vous êtes embauché,
et vous avez droit à un salaire durant la période de formation. '
La formation doit porter notamment sur :
• la façon d’exécuter vos tâches
• les règles en vigueur en matière de santé, environnement et sécurité
• les règles et les lois en vigueur sur le lieu de travail.
Si le port d’équipement de protection est obligatoire dans le travail, c’est
à l’employeur de vous procurer et de payer cet équipement. règles
principales
BULLETIN DE SALAIRE
Il est important de veiller à ce
qu’on vous remette un bulletin de salaire qui indique le montant reçu, car ce
bulletin est la preuve que vous avez travaillé. L’employeur est tenu de vous
donner un bulletin de salaire faisant apparaître le montant des impôts retenus
et d’autres déductions faites sur votre salaire.
La patrouille de contrôle organisée par la LO tous les étés révèlent
parfois des employeurs peu sérieux qui ont fait des déductions d’impôts sur les
salaires versés à leurs employés sans reverser cet argent aux autorités
fiscales. C’est alors l’employé qui en pâtit. C’est pourquoi vous devez garder
les bulletins de salaire de manière à pouvoir prouver que des impôts ont bien
été déduits de votre salaire. Si vous n’avez pas reçu de bulletin de salaire de
votre employeur, vous avez intérêt à le signaler au bureau du percepteur du
trésor dès que vous avez quitté votre employeur, cela peut vous éviter des
problèmes par la suite.
DÉDUCTIONS DE VOTRE SALAIRE
L’employeur n’a pas le droit de faire des déductions de votre salaire ou de
vos indemnités de congés payés si vous n’en étiez pas convenus à l’avance. Si
l’employeur pour une raison ou une autre estime que vous vous êtes rendu
coupable de faits qui lui donnent le droit de faire une retenue sur votre
salaire, cela ne peut être fait qu’après jugement prononcé en sa faveur, ou
après accord avec vous.
JOURS FÉRIÉS ET JOURS DE FÊTES OFFICIELLES
Il faut bien vivre même les jours fériés et les jours de fête, et les
factures ne diminuent pas par le fait que la loi vous accorde un congé. Si
votre entreprise est couverte par une convention collective, vous êtes
garanti un salaire les jours fériés «rouges». Sans une convention collective,
vous avez uniquement droit à une rémunération pour les 1er et 17 mai.
HEURES SUPPLÉMENTAIRES
Vous avez droit à un supplément pour les heures supplémentaires si vous
travaillez au-delà du temps de travail convenu. D’après la loi
sur l’environnement du travail, le supplément versé pour des heures
supplémentaires doit être au moins de 40 pour cent du salaire habituel. Or
si vous êtes syndiqué à la LO et couverte par une convention collective,
les suppléments sont en général un peu plus élevés, soit de 50 à 100 pour cent
du salaire horaire habituel.
SI VOUS TOMBEZ MALADE
Si vous avez travaillé au moins deux semaines chez le même employeur, vous
avez droit à des indemnités de maladie à partir du premier jour de maladie.
Pendant les deux premiers mois après embauche, il faut un arrêt maladie du
médecin pour avoir droit à des indemnités. Si vous avez travaillé plus de deux
mois chez le même employeur, il suffit de signaler vous-même votre état si votre
absence pour maladie ne dépasse pas trois jours consécutifs. Cette règle
s’applique pour quatre absences pour maladie sur une période de 12 mois.
L’employeur doit couvrir votre salaire pendant les 16 premiers jours de maladie,
ensuite vous avez le droit à des indemnités de maladie versées par la Sécurité
sociale. Si votre employeur a conclu un «accord pour un marché de travail ouvert
à tous » (IA) d’autres règles s’appliquent pour les déclarations de maladie par
l’employé lui-même.
SALAIRE EN CAS DE FAILLITE
Vous avez le droit à un salaire même si l’employeur fait faillite ou si
l’activité de l’entreprise est suspendue à cause de dettes excessives. Grâce à
un fonds public (fonds de garantie des salaires) les travailleurs sont sûrs de
ne pas subir des pertes si l’entreprise fait faillite. L’Inspection du travail
(Arbeidstilsynet) peut vous fournir de plus amples informations. Au cas où vous
vous trouveriez dans une telle situation, prenez contact dès que possible avec
les services de l’Inspection du travail près de votre lieu de domicile pour
éviter que votre revendication soit périmée.
HORAIRES DE TRAVAIL
Les horaires de travail normaux sont de 40 heures par semaine et une journée
de travail ne doit pas dépasser 9 heures, pauses pour repas non compris. Si vous
travaillez plus, vous avez droit à des heures supplémentaires. Les entreprises
ont rarement une journée de travail qui dépasse 8 heures. Si vous êtes membres
de la LO et couverte par une convention collective, vous avez droit à des heures
supplémentaires rémunérées si vous travaillez plus que 37,5 heures par
semaine.
PAUSES
Vous avez droit à une pause au minimum si vous travaillez plus de 5 heures et
demie par jour. Si votre journée de travail est de 8 heures, vous êtes en droit
de prendre au moins une pause d’une demie heure au cours de la journée. Si vous
n’avez pas la possibilité de quitter votre poste de travail pendant la pause,
celle-ci doit être incluse dans le temps de travail effectif, ce qui veut dire
que la pause doit être payée. Un accord concernant les pauses doit être fait par
écrit.
TEMPS LIBRE
Une période de repos d’au moins 11 heures doit séparer deux
périodes d’activité (12 heures si vous êtes âgés de moins de 18 ans). Au cours
d’une semaine vous avez droit à une période de repos ininterrompue d’au moins 35
heures, et cela de manière à inclure toujours une journée et une nuit
entières. Cette période de temps libre doit, si possible, être rattachée à un
dimanche ou à un jour férié.
CONGÉS
Une personne âgée de moins de 18 ans et qui va à l’école, doit avoir au
moins 4 semaines de congés annuels, dont 2 semaines au moins pendant les
vacances scolaires d’été. L’employeur a le droit de décider à quel moment les
congés doivent être pris, mais il doit vous consulter ou bien le délégué du
personnel.
CHÔMAGE TECHNIQUE
Si l’entreprise n’a pas suffisamment de travail, elle peut mettre ses
employés en chômage technique. Une mise en chômage technique doit être
notifiée avec un préavis de 14 jours avant la date d’application. L’employeur
est tenu de verser votre salaire pendant la période de préavis, que vous soyez
en activité durant cette période ou non. Des travailleurs au chômage
technique qui sont licenciés par la suite, ont droit au salaire durant la
période de préavis de licenciement.
CHÔMAGE
Si vous êtes au chômage,vous avez le droit à une allocation de chômage si
vous avez accumulé le droit à des indemnités journalières. Pour toucher une
allocation de chômage il faut s’inscrire comme demandeur d’emploi. L’agence
pour l’emploi (Aetat) peut vous fournir de plus amples informations.
«TRAVAIL AU NOIR!»
Certains employeurs peu sérieux
demandent à ses employés de travailler «au noir», c’est à dire sans payer
d’impôts. Ne vous laissez pas tenter par des promesses alléchantes de toucher
quelques couronnes de plus. Si vous travaillez «au noir» vous n’accumulez
aucun droit en cas de maladie ou de chômage. «Le travail au noir» est illégal et
cela vous coûte cher si les autorités fiscales découvrent que vous avez touché
un salaire sans payer d’impôts.
INDEMNITÉS DE CONGÉS PAYÉS
Vous avez droit à des
indemnités de congés payés quelque soit la durée de votre engagement. Ces
indemnités doivent correspondre à 12 pour cent du total de vos revenus si vous
êtes syndiqué à la LO et travaillez dans une entreprise couverte par une
convention collective. Les entreprises sans convention collective versent
généralement des indemnités de congés payés au taux de 10,2 pour cent. Le
salaire de base, les primes et les heures supplémentaires doivent être pris en
compte pour le calcul des indemnités de congés payés. Ces indemnités de congés
payés s’ajoutent au salaire, et il n’est pas autorisé de les intégrer dans le
salaire. Lorsque vous quittez un employeur, les indemnités pour congés payés
doivent vous être versées dans les meilleurs délais.
EGALITÉ ENTRE LES SEXES
Conformément à la loi sur
l’égalité entre les sexes, les femmes et les hommes doivent toucher le même
salaire pour un travail équivalent. Aucune discrimination entre les femmes et
les hommes n’est admise lors de l’embauche, la promotion, la mise en chômage
technique ou le licenciement.
CERTIFICAT DE FIN DE SERVICE
L’employeur est tenu de
vous dŽlivrer un certificat de fin de service. Ce certificat doit donner une
description de vos t‰ches et indiquer la pŽriode que vous avez travaillŽ. Il est
important de conserver ce certificat. Lorsque vous prŽsenterez plus tard une
demande pour obtenir un autre emploi ou pour tre admis dans une Žcole, ce
certificat est une preuve Žcrite que vous avez eu effectivement un emploi avec
des t‰ches dŽfinies. Souvent, le certificat donne aussi une apprŽciation de la
faon dont vous vous tes acquittŽ de vos t‰ches. Il peut contenir des
recommandations qui peuvent tre prŽcieuses plus tard dans la vie. N’oubliez pas
que vos futurs employeurs et les autoritŽs scolaires n’acceptent que des
attestations Žcrites.
NOURRICE
Le travail comme nourrice à domicile bénéficie d’une série de règles
fiscales très avantageuses. Les services des impôts (Likningskontoret)
distribuent une brochure qui donne plus de précisions sur cet arrangement.
LES FÉDÉRATIONS NATIONALES AFFILIÉES À LA LO
ORGANISATIONS LOCALES À LA BASE
Sur tous les lieux de
travail où il y a des membres de la LO, des délégués syndicaux sont chargés de
l’action syndicale et représentent les membres auprès des employeurs. Il y a
environ 130.000 délégués syndicaux à la LO. Tous les membres affiliés à la LO
ont le droit d’élire leurs propres délégués syndicaux et de présenter leur
propre candidature aux élections. Le mouvement syndical norvégien est organisé
de façon démocratique, avec des élections libres à tous les niveaux et dans
toutes les instances. Tous les syndiqués en Norvège sont membres d’un club
d’atelier ou d’entreprise, d’un syndicat ou d’une section syndicale qui
défendent les intérêts des travailleurs au plan local. Un syndicat peut se
composer de membres d’une seule entreprise (et peut être en même temps le club
d’atelier ou le club d’entreprise), ou bien il peut comprendre des membres de
plusieurs entreprises situées dans la même localité. La LO comprend
environ 2.000 syndicats ou sections syndicales.
La LO a établi des organisations locales dans quelque 130
localités différentes du pays. Ce sont des enceintes de coopération pour
les syndicats au sein des communes ou des régions et sont des cellules de
soutien de la LO dans la communauté locale. Elles soulèvent des questions
d’intérêt commun pour les personnes syndiquées et mènent une action
intersyndicale qui englobe l’ensemble des branches professionnelles et des
fédérations. Les statuts régissant les activités des organisations locales sont
adoptés par le Congrès confédéral .
LES CENTRES DE SERVICE DE LA LO
Afin de renforcer la LO au niveau des communautés locales il a été établi des
centres de service dans les départements à des endroits appropriés. Le but de
ces centres LO est d’améliorer les services proposés aux membres quelle que
soit la fédération à laquelle ils sont affiliés. Dans ces centres les syndicats
locaux et les organisations locales de la LO sont des partenaires de
coopération. Par ailleurs, les différentes organisations et entreprises du
mouvement syndical sont invitées à s’établir dans les locaux de ces centres de
service.
Federations
La LO est une organisation démocratique où tous les responsables et les
délégués syndicaux sont élus et toutes les décisions sont prises à la maorité.
Les fédérations affiliées sont tenues de respecter ces décisions adoptées à la
maorité ou par consensus, dans l’intérêt général du mouvement syndical.
LES FÉDÉRATIONS NATIONALES
Les fédérations affiliées à la LO sont des organisations nationales qui se
composent de syndicats et de sections locaux. Chaque fédération regroupe les
travailleurs d’une profession, d’une branche industrielle ou d’un secteur
public. La LO comprend 21 fédérations dont le nombre d’adhérents varie de
quelques centaines à plus de 200.000. Au cours des dernières années, plusieurs
fédérations se sont regroupées afin d’accroître leur impact et d’offrir un
meilleur service à leurs membres. La structure d’organisation de la LO est en
constante évolution.
CONGRÈS CONFÉDÉRAL QUADRIENNAL
Le Congrès confédéral, qui est l’autorité suprême de la LO, se réunit
tous les quatre ans. Le Congrès examine le rapport annuel et les comptes et élit
les responsables à la direction de la LO. Le Congrès adopte aussi le Programme
d’action et les éventuels amendements aux Statuts. C’est le Congrès qui trace
les grandes lignes directrices à suivre par la LO durant la période jusqu’au
prochain Congrès.
Le Congrès rassemble 315 délégués. 260 sont des délégués élus par les
fédérations affiliées à la LO, 40 sont élus par les organisations
départementales du mouvement syndical et les 15 restants sont des membres du
Comité exécutif élus par le Congrès précédent. Le nombre de délégués envoyés par
les fédérations au Congrès est proportionnel au nombre de membres de la
fédération, toute fédération étant cependant représentée avec au moins un
délégué, ce qui est également le cas pour chaque département.
AUTORITÉ DANS LA PÉRIODE ENTRE LES CONGRÈS
Le Conseil général est l’autorité suprême de la LO durant la période entre
les Congrès. Chaque fédération élit ses représentants au Conseil général. Le
nombre de représentants est fonction du nombre d’adhérents de la fédération. Les
fédérations qui comptent moins de 5.000 adhérents ont un représentant. Y siègent
également les membres permanents du Comité exécutif et un représentant de
chaque département. Le Conseil général se réunit au moins une fois par an pour
examiner le rapport annuel et les comptes. Il adopte aussi les lignes
directrices de la politique de la LO en matière des conventions
collectives.
SUIVI HEBDOMADAIRE
L’activité quotidienne de la LO est gérée par le Comité exécutif qui
se réunit chaque semaine en session ordinaire. Le Comité exécutif compte 15
membres et 10 suppléants. Le président, les vice-présidents et le trésorier
principal de la LO sont membres permanents avec droit de vote. Les autres
membres sont élus par le Congrès, de préférence parmi les présidents des
fédérations. Le président de la division LO-Etat a un statut d’observateur et a
le droit de prendre la parole et de soumettre des propositions. Les membres
suppléants assistent aux réunions du Comité exécutif et ont le droit de prendre
la parole et de soumettre des propositions. Le mouvement syndical Commerce et
bureaux y assiste également avec un représentant qui a les mêmes droits.
Un siècle de lutte et de progrès
Le mouvement ouvrier norvégien s’est développé au cours de la deuxième moitié
du 19ème siècle. La révolution industrielle avait créé une nouvelle
classe sociale en Norvège comme dans les autres pays.
L’avance de la classe ouvrière a entraîné un grand bouleversement social. Les
gens ont fui la misère dans les campagnes pour chercher le bonheur dans
les villes où les usines offraient du travail et des revenus. La plupart d’entre
eux s’en sont mieux tirés que lorsqu’ils étaient des tenanciers ou des ouvriers
agricoles, mais beaucoup d’entre eux ont dû faire face à une misère encore plus
grande et plus cruelle. Il a fallu bien des luttes avant que les travailleurs
n’obtiennent le droit de s’organiser. Les premiers syndicats norvégiens ont été
créés autour de 1870. Peu à peu on a vu se développer des syndicats dans tout
le pays, et les premières fédérations nationales sont nées. A la fin du 19ème
siècle est arrivé le moment de réunir toutes les forces dans une union au-delà
des barrières professionnelles.
La Confédération Générale du Travail de Norvège (LO) fut fondée le 1er avril
1899. L’année suivante les employeurs créèrent leur propre organisation, qui
s’appelle aujourd’hui la Confédération des Entreprises Norvégiennes (NHO)
Grands progrès et nouveaux défis
Les progrès et la percée du mouvement ouvrier dans les années 1920 et 1930
ont été marqués par des conflits de travail durs et amers. Pendant l’occupation
allemande en Norvège, de nombreux syndiqués ont été engagés dans la résistance
et les activités clandestines. Après la guerre, le mouvement ouvrier a joué
un rôle capital dans la construction de la société de bien-être en Norvège. La
plupart des citoyens ont connu une amélioration de leur bien-être et de leur
sécurité. En l’espace de quelques décennies, la Norvège est devenue un pays
riche, avec des différences entre classes sociales moins importantes et une
répartition des biens plus équitable que dans la plupart des autres sociétés du
monde. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. A l’entrée d’un nouveau
siècle, le mouvement syndical en Norvège reste face à des tâches non résolues
et à des défis tout nouveaux.